Ccf art appliquee
Artisanat
L’artisanat, essentiellement pratiqué par les femmes, est une des rares ressources économiques de Wallis et Futuna. Les produits jadis utilitaires et encore employés lors des cérémonies coutumières se sont, depuis l’ouverture du territoire vers l’extérieur, transformés en articles décoratifs. Les tapas, sorte de panneaux réalisés à partir de l’écorce battue du “tutu” (mûrier à papier) et décorés avec des peintures végétales sont très prisés dans le Pacifique. On confectionne aussi des nattes unies ou polychromes, des objets en vannerie et des colliers de coquillages. Cette production, qui fait vivre 300 personnes, est exportée vers Nouméa et Tahiti.
L’artisanat de Wallis et Futuna souffre cependant d’un manque de débouchés et de la concurrence des pays étrangers comme Fidji ou Samoa qui peuvent assurer une production plus importante et à des prix plus compétitifs. Presque chaque village possède maintenant son atelier de fabrication d’objet d’artisanat. Cette activité permet d’amener dans les foyers quelques ressources non négligeables. Pourtant, malgré les efforts des associations, le développement de ce commerce bute sur les coûts d’acheminement vers l’Hexagone et l’Europe qui rendent difficile sa commercialisation. La sculpture sur bois compte aussi quelques artisans de talent qui ont peine à satisfaire la demande locale.
Commerce
Le secteur commercial est toujours aussi dynamique et représente, pour l’année 2001.
28 % des patentes souscrites. Il convient de distinguer les gros importateurs, à la fois grossistes et détaillants, des petits commerces de proximité. Les premiers sont généralement installés depuis plusieurs années et ils ont développé progressivement leur activité. Ils bénéficient d’une clientèle régulière et sont assurés de débouchés stables.
PS: je suis obligé de reposer mes yeux ce tantôt. Excusez moi ! Bises et