Central hydrolélectrique
La quantité d’énergie hydraulique produite dépend de 2 facteurs : le débit de la rivière et la hauteur de chute.
Une faible masse d’eau tombant de haut produira donc la même quantité d’électricité que beaucoup d’eau dévalant un faible dénivelé.
Pour faire fonctionner une petite centrale, il faut disposer : d’une prise d’eau sur le lit de la rivière, d’un ouvrage d’amenée d’eau au site de production (la centrale), d’une turbine, d’un alternateur et d’un transformateur (pour le raccordement au réseau).
(source : Graphies)
Les petites centrales ne stockent pas l’eau.
Elles fonctionnent « au fil de l’eau », la turbine étant positionnée dans le lit de la rivière ou en bas de la chute d’eau ; du coup, la production d’électricité varie avec le débit de la rivière. Le barrage de l’eau (seuil naturel ou barrage artificiel) permet de créer un dénivelé dont la hauteur détermine en partie la puissance produite. L’amenée d’eau est souvent, en montagne, réalisée en conduite forcée du fait du dénivelé important, alors qu’en plaine un canal de dérivation suffit généralement.
L’eau fait tourner la turbine, entraînant un générateur de courant qui transforme l’énergie mécanique en énergie électrique. | | turbines de la centrale de Soulom (65) |
Un aménagement qui respecte l’environnement aura :
. Un débit réservé maintenu pour préserver la salubrité et la sauvegarde de la vie aquatique ;
. Une passe à poissons pour faciliter la migration de ceux-ci ;
. Une passe à canoë si l’activité touristique le justifie ;
. Une filtration des déchets flottants ;
. Un bâtiment isolé phoniquement (le fonctionnement de la turbine et de l’alternateur étant source de nuisances sonores) ;
. Une bonne intégration paysagère du bâtiment et des ouvrages. | | passe à poissons |
En effet, une installation mal conçue et mal gérée peut perturber l’écosystème. Si la quantité d’eau prélevée est trop importante, la vie