Cercles/ Fictions

Un rendez-vous très attendu. Du Pommerat! Enfin! Cependant un Pommerat quelque peu différent. Le rapport frontale avec le public est abandonné il est remplacé pour une nouvelle approche. Une immense impatience avant de se trouver dans la salle, nous nous demandons tous quelle va être la forme de la scène nationale de Cavaillon. Pommerat va-t-il conserver son cercle? Comment va-t-il faire pour transformer la salle? Cela est il possible?
En bref une foule de question. Mais connaissant un peu le travail de Pommerat nous nous imaginons bien que ce cercle sera présent. De plus il est à l'origine même de son travail, il ne peut donc pas le supprimer.
Ce spectacle est créée aux Bouffes du Nord dans le théâtre de Peter Brook.
Pommerat auteur, metteur en scène contemporain met en scène ses propres textes avec la même troupe Louis Brouillard.
Arrivé à Cavaillon le personnel nous dis que nous pouvons entrer par tous les côtés, nous ne raterons rien du spectacle et nous y verrons tous autant bien. Là un sourire et une expression: Il l'a fait!
Nous entrons dans la salle. Sommes nous à la scène nationale? Non ce n'est pas possible on nous a transporté ailleurs. Des gradins en rond. Tous les spectateurs voient le spectacle mais tous d'une manière différente, certains voient le dos des personnages et d'autres leur visage. En sortant nous pouvons donc discuter avec les personnes qui étaient assises face à nous, elle n'auront pas perçue la même chose du spectacle. En entrant nous sommes directement plongé dans l'intimité de deux hommes déjà présents sur la scène. Dans la pièce, car nous pouvons désormais appelé cet endroit une pièce, où nous sommes conviés, nous entendons des bruits sourds, une sorte de bombardement il me semble que cette scène fait partie des souvenirs de guerre. En entrant dans la salle nous sentons aussi une odeur qui doit être de l'encens, puis nous nous rendons compte que c'est l'odeur du narguilé que fume le vieux monsieur. La