Chansons
Des yeux qui font baisser les miensUn rir' qui se perd sur sa bouch',Voilà le portrait sans retouch',De l'homme auquel j'appartiens.Quand il me prend dans ses bras,Qu'il me parle tout bas,Je vois la vie en roseIl me dit des mots d'amour,Des mots de tous les jours,Et ça m'fait quelque chose,Il est entré dans mon coeurUne part de bonheur,Dont je connais la cause,C'est lui pour moi,Moi pour lui, dans la vieIl me l'a dit, l'a juré pour la vie,Et dès que je l'aperçoisAlors je sens en moiMon coeur qui bat.Des nuits d'amour à plus finirUn grand bonheur qui prend sa placeLes ennuis, les chagrins s'effacent,Heureux, heureux à en mourirQuand il me prend dans ses bras,Qu'il me parle tout bas,Je vois la vie en roseIl me dit des mots d'amour,Des mots de tous les jours,Et ça m'fait quelque chose,Il est entré dans mon coeurUne part de bonheur,Dont je connais la cause,C'est toi pour moi,Moi pour toi, dans la vieTu me l'as dit, l'as juré pour la vie,Et dès que je t'aperçoisAlors je sens en moiMon coeur qui bat. Les copains d'abord
Non, ce n'était pas le radeauDe la Méduse, ce bateauQu'on se le dise au fond des portsDise au fond des portsIl naviguait en pèr' peinardSur la grand-mare des canardsEt s'app'lait les Copains d'abordLes Copains d'abordSes fluctuat nec mergiturC'était pas d'la litteratureN'en déplaise aux jeteurs de sortAux jeteurs de sortSon capitaine et ses mat'lotsN'étaient pas des enfants d'salaudsMais des amis franco de portDes copains d'abordC'étaient pas des amis de luxeDes petits Castor et PolluxDes gens de Sodome et GomorrheSodome et GomorrheC'étaient pas des amis choisisPar Montaigne et La BoetieSur le ventre ils se tapaient fortLes copains d'abordC'étaient pas des anges non plusL'Évangile, ils l'avaient pas luMais ils s'aimaient tout's voil's dehorsTout's voil's dehorsJean, Pierre, Paul et compagnieC'était leur seule litanieLeur Credo, leur ConfiteorAux copains d'abordAu moindre coup de TrafalgarC'est l'amitié qui prenait l'quartC'est elle