Charles beaudelaire
Discerner les traits fondamentaux de la beauté chez les modernes est sans aucuns doutes, la principale idée de ce texte puisque chaque chapitres repose sur ce concept. En voici quelques exemples : chapitre un : Baudelaire nous fait part de l’idée que l’homme se fait du beau : « L’idée que l’homme se fait du beau s’imprime dans tout son ajustement, chiffonne ou raidit son habit, arrondit ou aligne son geste, et même pénètre subtilement, à la longue, les traits de son visage ». En analysant plus profondément cette phrase directement tiré du texte, on peut en déduire que pour les hommes, le beau se retrouve dans les traits des visages et dans les moindres détails des habits. Baudelaire nous explique ensuite que le beau se compose toujours de deux aspects : un élément éternel et un élément à la fois relatif, éphémère et circonstanciel. Ce que Baudelaire veux dire par circonstanciel, c’est un élément qui changera selon l’époque. Par exemple, la mode. On retrouvera le beau dans les détails de la mode selon l’époque « En un mot, pour que la modernité soit digne de devenir antiquité, il faut que la beauté mystérieuse que la vie humaine y met involontairement en ait été extraite. » (Chapitre 4, 2e paragraphe du texte). Le beau est finalement la vie actuelle telle qu’elle se manifeste. L’auteur fait une valorisation pour ce qui a de nouveau. C’est-à-dire, la modernité. En posant un regard sur la passé, on créer automatiquement un passé. Il y a donc évidemment un intérêt sur l’actuel. C’est avec la « façon de voir les choses » et de les interpréter qu’on peut transformer quelque chose de banal, en quelque chose de beau.
Cette courte analyse