La galère des vols charters
C'est la deuxième fois en quinze jours que des vols sur Marrakech connaissent des retards.
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Les passagers du vol Toulouse-Marrakech. Photo DDM, M.L
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Pas de bol pour les 95 voyageurs qui partaient samedi pour Marrakech. Ils ont perdu une journée de vacances au Maroc. L'avion d'Atlas Blue qui devait décoller de Blagnac à 22 h 30 n'a pu partir que dimanche à 18 h 50. Raison invoquée : un « problème technique ». Pas vraiment rassurés ces passagers en rade venus de toute la région, ont été hébergés pour la nuit dans un quatre étoiles, l'Holiday In de Blagnac, qui dispose d'une piscine. Le tour-operator Marmara qui avait affrété cet avion a réagi très rapidement. Il faut dire que ce n'était pas la première mésaventure du genre. Il y a quinze jours à peine, le 13 juillet, 137 passagers d'un Boeing 737 d'Atlas Blue étaient restés coincés à l'aérogare pendant 7 heures, l'avion étant retenu, là aussi, « pour des problèmes techniques » à Paris. Énervés, les voyageurs avaient réagi en bloquant le guichet d'embarquement. Les forces de l'ordre étaient intervenues pour faire revenir le calme.

Loi des séries, la même compagnie marocaine a eu un gros problème avant-hier dimanche à Roissy. Les passagers ont fait un esclandre : leur avion pour Oujda au Maroc devait partir d'Orly, mais il était à Roissy. Transportés en navette d'un aéroport à l'autre en pleine nuit, ils ont décollé avec plusieurs heures de retard, mais l'avion a eu « un problème technique ». Le commandant de bord a jugé bon de faire demi-tour sur Roissy ! Retour à la case départ. En juin c'est un Boeing 737 de la même compagnie marocaine qui a perdu une roue au décollage à Marrakech !

Atlas Blue, injoignable hier, jouit pourtant d'une bonne réputation. « Elle est dans le top 3 des meilleures compagnies pour nous. Depuis cinq ans nous assurons avec eux plus de 40 vols par semaine, toute l'année sans problème », défend Sébastien Boucher, porte-parole de