Christine de pizan, christian de pizan
La vie est ainsi comparée à un voyage en bateau et son mari au capitaine du navire. La tempête, due à Fortune, engendre la mort du capitaine, et donc du mari de Christine qui se met en scène, comme souvent dans ses œuvres. A la mort de son mari, elle se transforme en homme et devient elle-même capitaine du navire. Il s’agit ici d’une lecture allégorique, symbolique. Par là, Christine de Pizan, en choisissant de rester veuve, a acquit le statut « d’homme » et devient son propre capitaine. Elle n’est dès lors plus soumise aux avis, aux règles d’un homme sans pour autant présenter le mariage comme problématique et remettre en question cette institution. Cette transformation est symbolique. Si elle se transforme dans la fiction, il s’agit bien plutôt de sous-entendre que la situation sociale de Christine de Pizan l’a amenée à endosser un rôle que la société associe au genre masculin. Mais par là, elle se rend compte (et rend compte surtout) de la superficialité du genre et …afficher plus de contenu…
Christine de Pizan est notamment critiquée pour ses écrits qui ne sont pas jugés d’une esthétique féminine et/ou qui traitent de sujets « masculins », comme la guerre