Cinema
Pourquoi prendre la précarité du cinéma et de son destin autant qu’art au sérieux ? Il suffit de constater que si le film constituait l’objet unique lors de sa création son exposition s’exerce par l’intermédiaire de multiple ; comme la gravure, ou la lithographie, avec l’extreme fragilité du support .
De 1895 à 1929, le spectacle cinématographique fut muet de tout dialogue , le plus souvent accompagné musicalement. Cependant l’apparition du cinéma parlant renvoyait le film muet aux oubliettes.
Dès son apparition, le cinéma fut l’objet d’un argument populaire extraordinaire. Ce succès phénoménal fait l’objet d’un appel d’offre irrésistible où le qualitatif mènera une lutte farouche contre le quantitatif. Cette lutte qui continue aujourd’hui en vertu de deux principes : 1- Le principe des immédiatetés : le cinéma exige le renouvellement permanent des œuvres cinématographiques, vu l’épuisement rapide de la curiosité du public. 2- Le principe d’indentification : le spectateur entrainé par le flux d’images (24images/seconde) se retrouve submerger par l’émotion, par conséquent son champs de perception esthétique réduit au profit des impressions sensibles ; qui nous le savons tous diminue la distance nécessaire pour la faculté de jugement. Dans son essence même, le temps