Cinéma de la modérnité
Bela Balasz écrit en 1930 : « chaque style est moderne. »
Un passage au moderne s'effectue par le biais d'une rupture. Le terme moderne s'emploie donc souvent pour tout ce qui survient en contradiction avec quelque chose de classique.
En peinture, à partir du romantisme on va voir apparaître une transformation au niveau figural. Le cinéma primitif – Ecole de Brigham
Le cinématographe est résolument moderne puisqu'il fait quelque chose que personne avant lui n'avait fait. Le cinéma va se développer petit à petit et il va devenir grand. Il y'a donc un pré-cinéma (machinerie optique et technique) et le cinématographe, qui va devenir le cinéma. Méliès, notamment, va inscrire le cinéma dans une lignée de récits figuratifs, comme le font d'autres arts figuratifs. Au fur et à mesure, le cinéma va se modéliser et va donner naissance à des studios.
Aux Etats-Unis, on remarque plusieurs éléments qui marquent sa modernité :
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le système des studios
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la narration
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la notion de genres avec : le western, le péplum, la comédie musicale et le film noir
En Allemagne, le cinéma va se construire autour du style expressionniste et va nourrir principalement le genre du film noir. (binaire)
En Russie, en 1917, le cinéma doit être un discours qui légitime la révolution. C'est donc un cinéma très engagé. (ternaire)
=> Hitchcock peut être vu comme la liaison entre ces deux visions, entre celle de l'Allemagne et de la Russie.
En France, le regard caméra (ex : Belmondo dans A bout de souffle qui s'adresse directement aux spectateurs) est aussi une marque de nouveauté et donc de modernité dans le cinéma.
Le cinéma moderne
La seconde guerre mondiale est l'élément déclencheur de cette période cinématographique (années 40, 50, 60). Tout le système mis en place est mis à mal et va être bouleversé.
Filmographie
1. Plans séquences et profondeur de champs :
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Citizen Kane, d'O. Welles
Allemagne, année zéro, de Rossellini