lettre à Louise Colet, 9 décembre 1852 : « L'auteur, dans son œuvre, doit être comme Dieu dans l'univers, présent partout, et visible nulle part ».

« Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c'est l'âme du lecteur ». stendahl

Flaubert , lettre à Louis Bonenfant, 1868 : « Un nom propre est une chose extrêmement importante dans un roman, une chose capitale.

Aragon : « Le roman est une machine inventée par l'homme pour l'appréhension du réel dans sa complexité ».

Alain Robbe-Grillet, Pour un nouveau roman : « Chaque romancier, chaque roman doit inventer sa propre forme. Aucune recette ne peut remplacer cette réflexion continuelle. Le livre crée pour lui ses propres règles. Encore le mouvement de l'écriture doit-il souvent conduire à les mettre en péril, en échec peut-être, et à les faire éclater ».

Virginia Woolf : « Le roman, [...] est la seule forme d'art qui cherche à nous faire croire qu'elle donne un rapport complet et véridique de la vie d'une personne réelle ».

« Le vrai roman, c'est celui dont la signification dépasse l'anecdote, la transcende, fonde une vérité humaine profonde, une morale ou une métaphysique » (voir La condition humaine).

Le désir de sublimation
Camus, L'homme révolté : « le monde romanesque n'est que la correction de ce monde-ci, suivant le désir profond de l'homme, car il s'agit bien du même monde. La souffrance est la même, le mensonge et l'amour. Les héros ont notre langage, notre faiblesse et nos forces. Leur univers n'est ni plus beau, ni plus édifiant que le nôtre. Mais eux du moins, courent jusqu'au bout de leur destin et il n'est même jamais été aussi bouleversant héros que ceux qui vont jusqu'à l'extrémité de leur passion »

Le roman : œuvre mimétique ou œuvre de fiction ?

Le roman est-il le reflet du monde ou celui de son auteur ?

Albert Camus "Les Héros Ont Notre Langage, Nos Faiblesses, Nos Forces. Leur Univers N'Est Ni Plus Beau Ni Plus Édifiant