Citations Les Âmes fortes de Jean Giono Première partie : la veillée p. 11-12 A propos du café, veillée mortuaire : « – Il ne m’a jamais fait mal. – A ton âge rien ne fait mal. C’est après que ça vient. » p. 19 à propos de l’Albert qui est mort, dissolution de la gloire dans la mort : « Je veux dire être et paraître, la différence que c’est. Tu vas, tu viens, tu es quelqu’un ; et puis un beau jour ça éclate. » p. 20 phrase de la mère qui veut acheter du linge fin à sa fille contre l’avis de son mari : « Quand on veut faire le mal, ce n’est pas une culotte ou une robe qui vous en empêche. » Personnages et histoires évoqués lors de la veillée : → l’épicier ancien soldat qui vend son café « C’était un véritable antéchrist » (p. 15) ; → l’oncle sale et alcoolique d’une des femmes « Il est méchant comme la gale » (p. 22) ; à l’opposé, sa sœur est « bonne comme le pain » ou « bonasse » ; → Histoire de la femme qui fait avec son mari 54 kilomètres de route pour voir le père et espérer l’héritage, se prenant le bec avec son beau-frère : « Je lui ai dit : « Vous, pour le cœur, vous savez ! » Il a eu le toupet de me répondre : « Et vous ? » » (p. 44) « Parce que nous avons bon cœur et nous n’en faisons pas une histoire » (p. 45) → Histoire des deux sœurs se disputant les veillées autour du lit de la mère malade : « Mais la justice dans ce bas monde ! La justice il faut se la faire soi-même. C’est malheureux à dire mais c’est comme ça : si on est trop bonne on est volée. » p. 53 Dialogue entre Thérèse et une des femmes « – Vous êtes si malheureuse que ça ? – Qui t’a dit que j’étais malheureuse ? » – Vous dites que vous n’aimez personne et que vous n’avez que vous. – Eh bien ! où vois-tu du malheur dans tout ça ? » 2ème partie : premier récit de Thérèse, depuis la fuite du château du Percy jusqu’à l’enquête sur les dettes de Mme Numance p. 55 à propos de Firmin « Le pauvre ! Il n’aurait pas fait de mal à une mouche et ce n’était pas lui qui m’avait cherchée. » p. 56