Claude gueux
« Mais pourquoi cet homme a-t-il volé ? Pourquoi cet homme a-t-il tué ? » sont les questions que Claude Gueux pose au tribunal. Victor Hugo répond :
« Le peuple a faim, le peuple a froid. La misère le pousse au crime ou au vice, selon le sexe. »
Selon Victor Hugo, le peuple est malade mais la société n'utilise pas les bons remèdes et il conclut :
« Cette tête de l’homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la ; vous n’aurez pas besoin de la couper. »
Présentation[modifier | modifier le code]Éveil des consciences sur la peine de mort et le rôle de l’État dans l’éducation du peuple : pour l’auteur il faut agir en amont du problème, soit investir dans le peuple par l’éducation. Enfin, une note est introduite au début de la nouvelle, il s’agit d’une lettre où il est dit que Claude Gueux l'aurait distribuée aux cinq cents députés de France de l’époque. L’auteur semble vouloir mener les esprits vers une société avec laquelle le peuple pourra aspirer à une vie meilleure.
La structure schématique de la nouvelle repose sur trois parties distinctes.
Avant la prison (p. 11), cette première partie introduit le personnage de Claude Gueux, profil d’un homme puni, qui a voulu garder sa dignité de père face à son enfant. Ce qui en résulte, cinq