Claude levi-strauss: anthropologie structurale, chapitre langage et société.
RECTO : 1) Wiener expose deux réserves :
-« Il estime que la nature même des sciences sociales implique que leur développement retentisse sur l’objet d’investigation » (p.70), d’où l’interdépendance entre en jeu entre l’observateur et l’objet étudié.
-« Il note que les phénomènes qui relèvent en propre des recherches sociologiques et anthropologiques se définissent en fonction de nos propres intérêts… » (p.71). Ce qui apporte des séries statistiques dont les résultats sont peu intéressants pour l’observateur.
2) A) Néanmoins, CLV émet des objections quant aux monographies et les travaux d’anthropologie appliquée :
-« Il s’agit alors toujours de conduites individuelles, étudiées par un observateur qui est lui-même un individu, ou bien encore d l’étude d’une culture, d’un « caractère national », d’un genre de vie, par un observateur incapable de s’affranchir complètement de sa culture propre » (p.71).
B) Il affirme également que la linguistique structurale comprend deux caractères scientifiques :
-Ainsi « le langage est donc un phénomène social qui constitue un objet indépendant de l’observateur, et pour lequel on possède de longues série statistiques » (p.72)
-De plus, « toutes les conduites linguistiques se situent au niveau de la pensée inconsciente » (p.71)
C) Enfin, ces objections s’exprime à travers l’exemple de la mode chez Kroeber :
« Un phénomène social intimement lié à l’activité inconsciente de l’esprit […] qui obéit à des lois qui sont observables quand on mesure un certain nombre de relations entre les éléments de l’objet. (p.74)
VERSO :
1) Les deux réserves exposées par Wiener sont assez exactes. En effet, par exemple en sciences sociales, il ne devrait pas y avoir de l’interdépendance entre l’observateur et le phénomène observé mais plutôt de l’indépendance entre les deux.
Pour cela, je vais utiliser l’exemple de Malinowski qui a établi l’observation