Comentaire
Le corpus regroupe trois extraits de romans, Le père Goriot d' Honoré de Balzac en 1835, où il raconte la vie d'un marchant de farine peu fortuné et très porteur avec ses filles, Germinal d' Émile Zola en 1885, où il raconte une matinée d'un travailleur minier, Maheu, et Bel-Ami de Guy de Maupassant en 1885, où il décrit le triomphe et les pensées de Georges Duroy, le jour de son mariage avec Suzanne.
Dans ces textes, chacun de ses personnages incarnent une image de la société. Nous étudierons de quelle manière, cette image est retranscrite.
Une notion de profit apparaît dans chacun des textes étudiés.
Dans l'extrait de Balzac, on découvre Monsieur Goriot, tout d'abord d'une façon péjoratif car la duchesse de Langeais, en plus de déformer systématiquement son nom, tisse le portrait d'un opportuniste, profitant de la misère du peuple français pendant la Révolution pour vendre sa farine dix fois plus chère.
Dans l'extrait de Maupassant, on découvre le baron Georges Duroy, qui après avoir séduit plusieurs femmes du monde pour grimper dans la société, a finalement accomplie ses rêves arrivistes en épousant Suzanne ce qui lui permettra d'accéder à une place dans la Chambre des Députés.
Au contraire, Maheu, lui, n'est pas acteur mais victime d'une société contrôlé par le profit. Maheu est un travailleur minier qui souffre de ses conditions de travail ce qui est représenté par le champ lexical de l'obscurité et de la douleur.
De plus, il semblerait que tous les personnages soit néanmoins victime de leur parcours.
Goriot qui a mené une vie pour l'amour et la sécurité de ses filles se retrouve bannis de sa propre famille, et de ses propres racines. Ces principes révolutionnaires n'auront pas eu raison d'une société qui court vers la monarchie absolue lorsqu'elle ne trouve plus de réponses.
Georges Duroy, qui espérait depuis toujours sa place dans la chambre des députés se retrouve face à l'amour de sa vie, Mademoiselle de Marelle, qu'il