"Comme on voit sur la branche" ronsard
Ronsard est un poète du XVIème siècle qui fait parti de la Pléiade : cercle de poètes qui ont pour ambition d'enrichir la langue française en s'inspirant de l'antiquité.
Le texte que nous allons étudier s'intitule « Comme on voit sur la branche », extrait du livre V Sur la mort de Marie. [Il s'agira d'analyser dans quelle mesure le poète évoque ici la femme et la mort]. Tout d'abord nous analyserons comment le poète fait l'éloge de Marie, ce qui nous amènera à étudier comment se manifeste la mort au fil du poème.
I- Éloge de Marie
Texte qui met en valeur Marie.
a. Comparaison avec la rose
On rapproche la femme et la rose à l'aide d'outils de comparaison (« Comme » v. 1). La femme est considérée comme la rose : noble, belle, délicate (« belle », « grâce »). La femme à travers la rose est divinisée.
b. Sonorités douces et rythmes agréables
Effet de son agréable, presque chantant. La répétition de ces sonorités douces donnent un effet de rythme mélodieux et harmonieux. (« o » -> rose : v. 1-14).
II- La (manifestation de la) mort
Malgré l'aspect divin de la femme et de la rose, toutes les deux restent mortelles et fragiles.
a. La brutalité de la mort
Dès le départ, il y a des indices de deuil et de mort, malgré cela, la mort reste violente, brutale (v. 3-4). Violence car rapidité de la mort. La mort arrache : enlève la vie à la femme et à la fleure (en pleine jeunesse) (v. 11).
b. Les échos
Répétitions des vers qui mettent en parallèle la femme et la rose et dans lesquels la mort se manifeste (v. 2 -> 9, 3 -> 10, 4 -> 12).
c. La chute
Dernier vers -> chute du poème et chute de la femme et de la fleur. La vie et la mort sont liés (« Vifs et mort »). Le souvenir (de Marie) et la beauté restent immortels.
Conclusion
- Intérêt / Originalité :
Comment le poète allie les thèmes contradictoires de l'amour et de la mort.
- Ouverture :
Jaccottet : -> forme + thème : en général, on utilise le sonnet pour les