Comme On Voit Sur La Branche
Objet d’étude : Ecriture poétique et quête de sens, du Moyen-âge à nos jours
Recueil : Sur la mort de Marie Genre littéraire : Poésie
Mouvement littéraire : Pléiade Date de publication : 1578
Auteur : Pierre de Ronsard, fils de chevalier, est un poète né en 1524, il contribue à créer la pléiade avec d’autres écrivains comme Joachim du Bellay. Il veut une poésie inspirée de l’Antiquité, grecque et latine, et il défend l’enrichissement de la langue française et de son vocabulaire. Il meurt en 1585.
Texte : Dans le recueil Sur la mort de Marie, Pierre de Ronsard rend hommage à la maîtresse du roi Henri III, Marie de Clèves, décédée prématurément. Mais il en profite pour associer cette disparition à celle d’une femme nommée Marie, qu’il avait aimée pendant plusieurs années, et dont il venait d’apprendre la mort.
PLAN :
I/ Comparaison entre Marie et la rose
1) Comparaison entre la femme et la rose
Structure du sonnet : Les quatrains consacrés au comparants et les tercets au comparé. « Comme » vers 1 et « Ainsi » vers 9
La rose a des points communs avec la fille : Vocabulaire réservé à l’homme pour la décrire « sa belle jeunesse » vers 2, « grâce, amour » vers 5, « languissante elle meurt » vers 8 → Personnification. Même vocabulaire pour décrire la femme « jeune nouveauté » vers 9 « beauté » vers 10 → Rapproche la femme et la rose = La Femme EST la Rose.
2) La beauté de cette femme
Eloge à la femme aimée : Comparaison laudative à la rose → Mise en valeur du terme « Rose » rime vers 1-4 « rose… arrose » = souligne la beauté de la rose, donc de la femme, l’importance au yeux du poète.
Champ lexical mélioratif « : « belle » vers 2 → Admiration de l’auteur
Certaine sensualité mise en avant par l’évocation des sens de la vue et de l’odorat : « embaumant les jardins » vers 6 « ta beauté »