« Comme on voit sur la branche … », pierre de ronsard
-------------------------------------------------
« Comme on voit sur la branche … », Pierre DE RONSARD
Pierre de Ronsard (né en septembre 1524 au manoir de la Possonnière, près du village de Couture-sur-Loir en Vendômois et mort le 28 décembre 1585 au Prieuré de Saint-Cosme en Touraine), est un des poètes français les plus importants du XVIe siècle. Il était demi-sourd. Il a écrit de nombreuses œuvres comme « Odes » (1550), « Amours » (1552), « Nouvelles Continuations de amours (1556). La Pléiade est un groupe de 7 poètes : Ronsard, Du Bellay, Dorat, De Baïf, Jodelle, Pontus De Tyard et Belleau. Ils se sont tous connus au collège du Coqueret. Ils ont d’abord crée la « Brigade » qui deviendra la Pléiade en 1553. En 1549, ils se dotent d’un manifeste : « Défense et Illustrations de la langue française.
Comme on voit sur la branche au mois de Mai la rose
En sa belle jeunesse, en sa première fleur
Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,
Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose :
La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose,
Embaumant les jardins et les arbres d’odeur :
Mais battue ou de pluie, ou d’excessive ardeur,
Languissante elle meurt feuille à feuille déclose :
Ainsi en ta première et jeune nouveauté,
Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté,
La Parque t’a tuée, et cendre tu reposes.
Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,
Afin que vif, et mort, ton corps ne soit que roses.
RONSARD, Le Second Livre des Amours, sonnet CVIII, 1578
Problématique : Comment Ronsard rend-il hommage à la femme disparue ?
I - Le destin de la rose ( les 2 quatrains) :
v.1 terme comparatif « comme » = la comparaison est le procédé qui structure le poème
Personnification de la rose transformée en une magnifique jeune fille
« Mois de mai » printemps
Description au présent de vérité générale : ce qui est dit est vrai de toute éternité
Vision assez