Commentaire albatros de baudelaire
Le nouveau recueil de poèmes de Baudelaire, Les Fleurs du Mal en 1857 provoque un éclat monstrueux. Toujours dans le romantisme, on retrouve dans ce recueil les différents thèmes principaux comme la Nature, la solitude ou encore la tristesse, qui n’est pas très étonnant chez Baudelaire et qui devient alors le Spleen. Dans ce poème « L’Albatros », on pourra observer comment Baudelaire réussit-il a opposé L’Idéal au Spleen. Il met aussi en place une vision pessimiste de la société dans laquelle il vit et où il n’y trouve plus sa place.
C’est l’histoire d’un équipage sur un bateau traversant les océans et pour se divertir, ils jouent avec un albatros. On est face à un texte poétique mais dans les trois premiers vers on remarque les traces d’un schéma narratif.
Le narrateur est extérieur à l’histoire dans les deux premiers quatrains. Il n’y a pas de lyrisme ni l’implication de l’émetteur.
Dans le troisième quatrain, le narrateur fait un discours avec la présence d’un style direct grâce à la présence de « ce » : c’est un pronom démonstratif déictique, qui est propre a une situation orale (on veut nous montrer quelque chose à voir). Il y a la présence de phrases exclamatives au vers 9,10 et 12 pour insister sur certains points: « Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! » ; « Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! » et « L’autre mine, en boitant, l’infirme qui volait ! ».
Cette poésie est composée d’alexandrins, avec de nombreux groupes rythmiques propre à chaque vers comme au vers 1 qui se décompose petit à petit grâce a la ponctuation. Le rythme est plus propre à la prose : haché et vivant.
L’énonciation propre au récit représente une situation spatiale établie dans le ciel et sur le navire. L’établissement du cadre temporel avec l’adverbe « souvent » qui démontre un aspect itératif. Le début du poème est marqué par un adverbe de temps, qui marque la notion d’habitude, de répétition ou de lassitude. Avec la