Commentaire Anne de Boulen (la princesse de clèves)
Nous pouvons donc dire que les personnages leur ressemblent. Nous pouvons voir leurs richesses à travers la façon dont ils se traitent entre eux : on nous dit que François Ier et Henri VIII « se traitèrent tour à tour avec une magnificence extraordinaire » et que François Ier envoya des habits à Henri VIII, faits de « perles », de « diamants », de « velours », « d’or » et de « satin ». Cela est aussi visible à travers la manière dont est traitée Anne de Boulen : l’autrice la compare à une membre de la famille royale en disant qu’elle est logée « avec le train d’une reine, et [qu’on] lui fit les mêmes présents et lui rendit les mêmes honneurs qui si elle l’eut été …afficher plus de contenu…
Nous pouvons le voir grâce à leurs titres comme « vicomte » ou vicomtesse », Roi et Reine, mais aussi la particule « de » qui indique de quel région ils sont les seigneurs. On nous parle aussi brièvement de la vie de la cour, avec « les courses de bagues », ce qui est une activité réservée à la noblesse. Henri VIII et François Ier sont des figures fondamentales de l’Histoire de ces deux pays, et prendre leurs histoires comme exemple rend l’argument de La Dauphine d’autant plus crédible.Si les personnages sont des figures importantes, riches et nobles, elles ne sont, pour autant, pas parfaites. En effet, les personnages ont de nombreux défauts. L’autrice nous parle de l’orgueil et de la vanité du Cardinal de Wolsey, de la susceptibilité d’Henri VIII. Par exemple, lorsqu’elle nous dit qu’il « en fut tellement irrité qu’il […] entraina toute l’Angleterre dans [ce] malheureux changement. » Marie Stuart