COMMENTAIRE - Candide chapitre 18 (Voltaire)
I – Un monde parfait...
Pays riche, beau ( hyperboles etc )
Aucune justice, aucune criminalité
→ utopie
II – … ou peut être trop
Monde invivable (pas de justice, avoir tout en boucle c'est impossible)
→ c'est une utopie. Un monde tel le décrit voltaire est impossible, il est invivable.
II, 1
Malgré les hyperboles, ayant logiquement pour but d'accentuer la rareté, la beauté de la ville, elle porte double fonction → toutes réunies, on comprend que ce monde n'existe pas et ne peut exister.
Un monde sans criminalité est tout bonnement impossible !
Un monde où tout tourne en boucle non plus ! Les réserves s'épuisent...
→ utopie.
Problématique : Peut-on dit que le pays de l'Eldorado représente un pays idéal pour Voltaire ?
Écrit par Voltaire, Candide est sorti en 1759, pendant le siècle des Lumières. Des philosophes, Voltaire en faisant parti, écrivent des contes philosophiques – qui est le cas de Candide - pour différents buts. Dans le cas de Candide, roman d'apprentissage, chaque chapitre représente un but. Donc celui que nous allons étudier, soit, le 18ème chapitre, Voltaire a pour but dé dénoncer les inégalités, injustices qu'il y avait quand il écrivait son livre. De ce fait, il prévoit au 18ème chapitre de créer un monde parfait : l'Eldorado. A ce moment là du conte philosophique, Candide et Cacambo arrivent en Eldorado. Nous allons nous demander, si, selon Voltaire, ce monde parfait représente réellement un pays idéal ? Afin d'y répondre, nous nous intéresserons tout d'abord aux moyens qu'a utilisé Voltaire pour que l'Eldorado soit un monde parfait, puis, par la suite, voir si vraiment ce monde est parfait à l'aide d'indices dissimulés dans le texte.
Voltaire décrit l'Eldorado comme un pays beau, riche, un monde parfait, extraordinaire, riche, rare, à l'aide de beaucoup de moyens. Comme par exemple beaucoup d'hyperboles chiffrées : « le portail était de 220 pieds de haut et 100 de large » ( ce qui représente environ