Commentaire Candide ou l'optimisme
Candide ou l’Optimisme
Voltaire Candide ou l’optimisme, 1759
En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n'ayant plus que la moitié de son habit, c'est-à-dire d'un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. « Eh, mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais- tu là, mon ami, dans l'état horrible où je te vois ? -- J'attends mon maître, M.
Vanderdendur, le fameux négociant, répondit …afficher plus de contenu…
M. Vanderdendur, figure caractéristique de l’esclavagisme
.3. Les parents
II une réflexion sur les maux qui créent l’esclavage
.1. « C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe »
.2. Religion et esclavage
.3. Une réflexion sur l’égalitéCandide ou l’Optimisme est un conte philosophique écrit par Voltaire en 1759.
Voltaire crée le genre du conte philosophique et le définit comme un récit divertissant qui donne à réfléchir. Ce genre est particulièrement adapté au 18e siècle, les Lumières se donnent pour objectif de dispenser le savoir mais aussi de développer l’esprit critique de la population. C’est dans ce contexte que Voltaire raconte le périple de Candide qui découvre le monde, alors même qu’il quitte l’utopie de l’ Eldorado, il rencontre le nègre …afficher plus de contenu…
Il apparaît en effet « étendu par terre » et la description met en évidence les manques : « n’ayant plus que… il manquait à ce pauvre homme... » Le portrait fonctionne ainsi sur la négation qui met en valeur la pauvreté des vêtements ainsi les mutilations.
Elles sont expliquées par le nègre : « la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe... » ; le parallélisme de construction souligne la froideur de cette règle qui s’applique de manière systématique. De la même manière, le personnage explique : « on nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l’année », le pronom indéfini « on » renvoie aux esclavagistes