Jadis, le XIXe siècle représentait une époque au cours de laquelle plusieurs courants littéraires ont vu le jour. Parmi ceux-ci, on retrouve celui du romantisme, du Parnasse, du naturalisme et du symbolisme, mais c’est le réalisme qui nous intéressera le plus dans cette époque. Le réalisme constitue un courant littéraire qui s’inspire de situations dramatiques réelles et personnelles, dans le but de reproduire les sentiments de tourments, de souffrance et de mal de vivre. Dans son conte «le Horla», Maupassant tente de reproduire les évènements le plus minutieusement possible, au point d’être autobiographique. En effet, le conte contient des éléments similaires entre la vie de l’auteur et du personnage principale, tels que les lieux, l’écriture et les maladies.
Premièrement, il sera question des liens entre la vie de l’écrivain et du personnage par les lieux, l’époque et les évènements survenues. Le premier événement qui laisse croire que cette œuvre est autobiographique est que Guy de Maupassant a passé son enfance en Seine-Inférieur, en Normandie, et qu’il en fait mention dès les premières lignes de sa nouvelle : « J’aime ma maison où j’ai grandi. De mes fenêtres, je vois la Seine qui coule, le long de mon jardin, derrière la route, presque chez moi, la grande et large Seine qui va de Rouen au Havre. » Cette extrait démontre clairement les liens entre la vie réelle de Maupassant et celle du personnage fictif. Il fait une liaison visible entre sa ville natale et celle du personnage principale. Ensuite, on remarque que les évènements se déroulent lors du XIXe siècle, soit en même temps que la période de folie qu’a vécu l’auteur dans ses débuts quarantaines. Cette référence au temps du déroulement de l’histoire mène à l’hypothèse qu’il décrivait ce qu’il vivait au moment même. Puis, puisque tout-au-long du roman le protagoniste n’est pas nommé, on peut supposer que c’est une histoire autobiographique.
Deuxièmement, il sera question du style d’écriture du conte «le