Commentaire composé de sanghor new-york
Introduire le contexte qui permet de comprendre l’enjeu de la question : Au milieu des autres titres du recueil, à consonance africaine, « A New York » fait presque exotique
Dégager la problématique : Pourquoi un tel changement de climat ? Opposition ou espoir de réconciliation ?
Annoncer le plan en insistant sur la progression logique de la 1ère partie à la 2ème partie, voire à la 3ème partie : on soulignera l’accord entre le plan choisi et le mouvement des strophes (1 : séduction/ répulsion – 2 : hymne à Harlem – 3 : appel au métissage)
Développement
1. « A New York » pose les rapports ambigus qui relient l’Africain au mythe de l’Occident :
A. Un éblouissement initial, dû à l’attrait de la nouveauté :
a) Qui s’explique par le contexte des années 50 : les Etats-Unis séduisent et agacent en même temps
- Séduction : participation à la seconde guerre mondiale contre la barbarie, réalisations techniques (société de consommation)
- Répulsion : due à la guerre froide et à l’expansionnisme culturel des Etats-Unis
b) Il est donc séduit par la beauté blanche :
- Blondeur : « grandes filles d’or aux longues jambes longues »
- Regard clair
c) Ainsi que par l’architecture
- Son gigantisme : « Les gratte-ciel qui défient les cyclones »
- La modernité des matériaux utilisés : « leurs muscles d’acier »
Le poète est d’abord « confondu », « timide ». Mais l’éblouissement ne dure que quinze jours.
B. Un regard lucide « au bout de la troisième semaine » :
a) Un univers négatif :
- Froid : métaphores qui renvoient à la froideur mortifère : yeux associés au « métal » et sourire associé au « givre »
- Absence de sentiments : « pas un sein maternel », « pas un mot tendre », « pas un rire d’enfant en fleur »
b) Dénonciation de l’artifice :
- Cf. les métaphores qui sont presque des oxymores et qui révèlent une nature rendue artificielle : « peau patinée de pierre » ou « muscles d’acier »
- L’absence de