Commentaire composé Mme de la fayette- Princesse de Clèves- Le choc affectif de la rencontre
Mme de la Fayette, La princesse de Clèves (1678)
La princesse de Clèves est un roman dont l’histoire se situe au XVIème siècle. Il a été écrit par Madame de la Fayette et ensuite publié en 1678. Il raconte l'amour impossible de Mme de Clèves (car elle est mariée) pour le prince de Nemours. Leur première rencontre a lieu lors d'un grand bal. L'extrait étudié se situe dans la première partie du roman, peu de temps après le mariage de Mme de Clèves. Malgré une certaine pudeur dans le style due certainement à l'époque et l'absence de réelles descriptions, ce texte nous présente de façon très précise les mécanismes de leur rencontre. Nous allons donc voir comment le choc affectif de la rencontre se manifeste. Nous analyserons d’abord les regards croisés des deux à amant l’un envers l’autre puis nous étudierons le mécanisme de la rencontre.
Lors de la rencontre les regards des deux amants se croisent d’où l’auteur présente alternativement les deux personnages en soulignant la vision que chacun a de l'autre. Dans le début du texte la narration est présenté du point de vue de Mme de Clèves, c'est elle que nous suivons "Mme de Clèves acheva de danser ". Et ensuite c’est par son regard que nous allons voir la scène, cela est souligné par " pendant qu'elle cherchait des yeux quelqu’un ". Dans un premier temps le lecteur essaie de deviner avec elle qui est cette personne inconnue comme l’indique le mot « quelqu‘un » qui de plus ne semble pas devoir jouer un rôle important, juste celui de cavalier car « le roi lui cria de prendre celui qui arrivait ». Cependant, dès le premier regard porté sur M. de Nemours elle le reconnaît " elle crut d'abord ne pouvoir être que M.de Nemours " et elle le reconnaît aussi par le fait qu’il soit un personnage connu de l’époque car c’est un « prince ». elle l’admet comme celui qui est capable de capter son attention comme on le voit à la ligne 6 à 7 « il était difficile de n'être pas surpris de le voir quand on ne