Hugo, Ruy Blas
Acte I, scène 1 Don Salluste a l’initiative. Il monopolise la parole. Il a de longues tirades. Il y a des stichomythies. Don Salluste a une grande importance dans la scène. Il y a des brèves apparitions de Ruy Blas.
Don Salluste est suivi de Gudiel. Il est autoritaire et se sert souvent de l’impératif, des exclamatives et de didascalies. « Il se tourne brusquement vers Gudiel », fait des gestes.
Il coupe la parole à Gudiel. Il y a des vers en alexandrins mais ils sont brefs.
Il y a un champ lexical du pouvoir « mon règne », « tout perdre », « vingt ans d’ambition », « tout ce que je faisais et que j’avais ». L’imparfait indique la notion durative : il a mis du temps à réussir. « Charge, emploi, honneur », « mon crédit, mon pouvoir », « écrouler ».
Il y a un champ lexical de l’amour : « amourette », « suivante », « fille de rien », « créature », « sotte et folle », « beau malheur ».
Le terme de « fille de rien » est péjoratif, il se rattache à fille de joie, de mauvaise vie.
« Donzelle » a une notion d’appartenance. « La donzelle de la reine ».
L’évocation de cette aventure dure 8 vers. Le reste est consacré à ses conséquences.
Il y a une évocation rapide de sa chute. Il y a un emploi de l’indéfini. Les trois phrases brèves montrent l’enchaînement rapide de ses malheurs.
« On m’exile » : il n’est que l’objet de l’action, il la subit. Il y a une rapidité d’évocation de l’action. Don Salluste est omniprésent dans cette scène.
Il montre l’opposition entre le héros rare (on ne voit pas le héros tout de suite même si on parle de lui) et le héros prodigué (Don Salluste est présent dès le début de la scène. On présente le problème qui se pose).
L’intrigue de cette scène est très ramassée, l’aspect psychologique des personnages est exposé. On peut analyser les personnages. Don Salluste veut se venger de la reine qu’il tient pour responsable de son