Commentaire de texte
Lucrèce dans l'extrait de son œuvre De la Nature des Choses, livre IV, pose le problème des sens, en relation avec la raison, et de leur importance dans l'apport de la vérité.
L'auteur défend les sens qui nous apporteraient la vérité, selon Lucrèce ils ne peuvent nous tromper, seule l'interprétation et la raison peuvent nous tromper.
Dans un raisonnement syllogistique, l'auteur va défendre sa thèse, les sens peuvent-ils nous tromper?

Les premiers mots du texte sont "Tu verras..", ce qui appel à l'expérience, à la connaissance empirique défendue par l'auteur, ces deux mots permettent à Lucrèce d'annoncer son raisonnement, comme si à la fin de sa lecture, le lecteur partagera la même opinion que l'auteur. De plus, Lucrèce parle, plus loin, des sens, "premiers à nous avoir donné la notion du vrai", ces mots font appel à la mémoire de l'Homme sur son origine, en effet, depuis la naissance de l'Homme, celui-ci s'est toujours fier à son instinct et à ses sens pour survivre et pour posséder la notion de vrai, or l'Homme a survécu, ce qui montre que les sens apportent bel et bien la vérité. Ici, le terme "notion de vrai" se rapporterait au rapport entre ce que l'on dit, pense et surtout, ressent avec la réalité. La fin de sa phrase, "ils ne peuvent être convaincus d'erreur" appui l'idée que les sens sont la première et seule partie de lui sur laquelle l'Homme peut compter. Avec cette première phrase, l'auteur annonce son point de vue, évoque sa thèse, et accroche fortement le lecteur. C'est également la première phrase du raisonnement syllogistique qui est donc suivi de la conjonction de coordination "car". Dans la suite les sens sont placés au "plus haut degré de confiance" car l'Homme devrait croire et avoir une totale confiance en ses sens, en les prenant tels qu'ils sont. A partir de la deuxième conjonction de coordination "Or", le texte va devenir questionnement, jusqu'à : "est ce la vue?" les phrases ne sont que suite de questions