Commentaire composé voyage au bout de la nuit, de céline

811 mots 4 pages
Commentaire Composé : Extrait du Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline En 1932, Louis-Ferdinand Céline, célèbre auteur de XXème siècle, écrivait Voyage au bout de la nuit, un roman qui l’a fait connaître mais l’a rendu controversé. L’extrait étudié est un passage de cette œuvre situé peu avant la fin du livre. Comment l’auteur nous montre-t-il la folie de son personnage ? En quoi cette folie représente-t-elle la « fin du voyage » ? Pour répondre à ces questions, il semble intéressant de mettre tout d’abord en évidence la tare de Ferdinand puis d’y associer, dans une seconde partie, la fin du roman, du voyage et du personnage.

Pour commencer, nous allons observer comment Céline veut nous faire comprendre la blessure du narrateur-personnage, blessure qui peut être en lien avec celle reçue durant la Première Guerre Mondiale, ou alors liée à ses années d’errance et de tribulations. Grâce aux nombreux points d’exclamation et de suspension, on comprend que le personnage principal est un être dérangé, en constante hésitation et absolument pas sûr de lui. Des expressions telles que « essayer de me perdre » (l.1) ; « ne plus me retrouver » (l.1 ; « Je revenais sur moi-même » (l.2) ; « mon trimbalage à moi » (l.2) ; « le monde était refermé » (l.3) et « chercher davantage de chagrin » (l.5), montrent également que Ferdinand Bardamu est perdu, qu’il ne sait ni quoi faire, ni où aller. On remarque aussi que certaines de ses phrases exclamatives n’ont pas de sens. La comparaison « comme des petites bougies pas fières et clignoteuses » (l.14) ainsi que la description de ses idées qui « vadrouillaient plutôt dans sa tête avec plein d’espace vide entre » (l.13) démontrent son manque de confiance en lui et dénotent un esprit malade et torturé par cet échec personnel de n’avoir pu trouver une « idée bien solide » (l.8). Le narrateur se compare à deux reprises à son ami Robinson : « aussi loin que Robinson » (l.7) et « comme Robinson » (l.18). On peur en déduire

en relation

  • Les fleurs du mal
    2112 mots | 9 pages
  • Annalyse de spectacle un autre rêve americain
    465 mots | 2 pages
  • La beauté
    421 mots | 2 pages
  • Anthony Et Yann
    578 mots | 3 pages
  • Anglais parler
    447 mots | 2 pages
  • Exposé litterature
    2060 mots | 9 pages
  • citation
    279 mots | 2 pages
  • Voyage au bout de la nuit, louis ferdinand céline (chapitre 2)
    787 mots | 4 pages
  • Pierre et Jean de Guy de Maupassant
    1738 mots | 7 pages
  • Littérature lorenzaccio type bac
    969 mots | 4 pages
  • P de P
    1940 mots | 8 pages
  • nada
    2030 mots | 9 pages
  • Corpus
    488 mots | 2 pages
  • Rouge et noir
    1199 mots | 5 pages
  • Proposition d'explication linéaire : incipit de la cousine bette - balzac
    2012 mots | 9 pages