Le texte est extrait du roman à thèse intitulé le Dernier jour d’un condamné, paru en 1829, de Victor Hugo. Victor Hugo (1802/1885) est un écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français, considéré comme l'un des plus importants écrivains romantiques de la langue française. Il a été rendu célèbre notamment par notre dame de Paris et les Misérables. Généralement on admet qu'il appartient au courant romantique mais il ne faut pas le limiter qu’à celui ci. En effet, ayant traversé le XIXème siècle quasiment en entier Hugo a donc pratiqué tous les genres littéraires. Le passage étudié appartient au chapitre XXIII du roman, le personnage principal, un condamné à mort, est transféré de sa cellule à Bicêtre à la Conciergerie, le jour où il sera exécuté. Il rencontre un vieux condamné qui lui raconte son histoire. Malgré que le vieux condamné est purgé pour ses crimes pourquoi ne lui laisse t’on pas sa chance, pourquoi sa vie a été plus souvent subie que choisie? En premier temps nous allons vous montrer en quoi le personnage du « friauche » est particulièrement pathétique puis en second lieu comment, l’auteur, à travers ce personnage, dénonce le rôle de la société.

Ce personnage est tout particulièrement pathétique en racontant son histoire, « à six ans, je n’avais plus ni père ni mère » on sait déjà qu’il va être défavorisé par rapport aux autres enfants de son âge il va être face à son destin à un jeune âge, sans aucune éducation. On a faire à un registre de langue familier, car le personnage qui raconte son histoire est un criminel peu instruit. Au début de cet extrait de la ligne 1 à 11 ce sont les périples de sa petite enfance à son adolescence, tous ses faits et gestes pour survivre dans la société. On a repéré le champ lexical du crime tel que fouillouse, pelure, marlou, grinche, tournante. A l’époque ces agissements étaient considérés comme des crimes graves et punis sévèrement. Ligne 12 « On m’a appris », on le lui a