Commentaire lettre 108
Jérémi
1ES3 Commentaire littéraire sur la Lettre 108 des Liaisons dangereuses de Laclos
Choderlos de Laclos (1741, 1803) écrit en 1782 Les Liaisons dangereuses , un roman épistolaire ,cette œuvre ayant connu un succès fulgurant et qui met en avant le libertinage à cette époque.Dans cette lettre 108 , la présidente de Tourvel pensait que l’éloignement du vicomte de Valmont pourrait l’aider mais au contraire elle souffre encore plus d’être loin de lui ,elle se confie donc à Madame de Rosemonde de cette incompréhension .Nous nous intéresserons ici à l’image que la Présidente de Tourvel dégage d’elle .Ainsi ,dans un premier temps ,nous étudierons l’évolution des sentiments de la présidente de Tourvel ,et ,dans un deuxième temps , la notion de morale.
I-L’évolution des sentiments de la présidente de Tourvel Tout d’abord la présidente Tourvel paraît déboussolée et ne sait pas quoi faire, elle se recueille donc à Madame de Rosemonde, la tante du vicomte de Valmont. Cela est bien visible grâce à la structure de la lettre mais aussi par l’évocation des différents chagrins comme par exemple : « Etre soi-même l’artisan de son malheur ; se déchirer le cœur de ses propres mains ». D’ailleurs l’antiphrase « se déchirer le cœur de ses propres mains » raconte toute la peine et la désolante de cette lettre. Ensuite, la phrase « Mon Dieu, que je suis jeune encore, & qu’il me reste de temps à souffrir ! » narre qu’elle n’a encore qu’une petite expérience de l’amour et en répit de cette amour, ces sentiments évolueront plus rapidement et son chagrin se fera vite ressentir. De plus, la présidente ressent des troubles physiques à l’idée de parler du vicomte et lorsque elle a reçu sa nouvelle lettre du vicomte de Valmont, comme l’atteste l’expression : « Le voilà enfin, ce nom qui m’occupe sans cesse, et que j’ai eu tant de peine à écrire » mais cependant elle reste perplexe quant aux sentiments qu’elle éprouve et essaie de ne pas y succomber,