André Malraux est un célèbre écrivain du XXe siècle, et un militant antifasciste. Son engagement le conduit à combattre au côté des républicains, dans le conflit civil espagnol de 1936. Cette guerre civile opposait les nationalistes, menés par Franco, aux républicains. Il raconte ces évènements dans un roman-témoignage intitulé L’Espoir, et publié en 1937.
L’effort de guerre est une action auquel il a beaucoup participé. Ce thème est au cœur d’un extrait de ce roman, la scène se déroule le 7 novembre 1936, Guernico, personnage principal de l’extrait, est entouré d’une équipe de secours et doit faire face au bombardement de Madrid..
Quelles images de la guerre civile espagnole et de l’effort de guerre André Malraux nous donne-t-il ?
C’est, premièrement, avec réalisme que l’auteur nous narre les faits auxquels il a participé, il nous plonge aux côtés d’une équipe de secours. Ensuite, il nous décrit l’horreur de la guerre, et l’organisation des secours face à elle.

Tout d’abord, bien que les personnages soient inventés, demeure tout le réalisme de la scène. En effet, le bombardement de Madrid du 7 novembre 1936 est un fait réel, et même une journée historique.
S’agissant d’un roman-témoignage, A. Malraux écrit dans un registre réaliste, afin de conserver toute l’authenticité des évènements. Le langage employé est courant, voir quelque fois familier, un médecin dit « ça flambe » lorsqu’il observe l’incendie. On peut aussi noter le double sens de cette expression ; au sens propre cela signifie qu’il y a un incendie, et au sens figuré ces termes peuvent définir la tension entre les fascistes et les républicains qui est à son maximum.
De plus, la moitié de l’extrait se compose de dialogue du style direct ( L3à18 et L28à36), les paroles sont telles qu’elles ont été énoncées, cela apporte du réalisme et de la vivacité au récit.
Il y a aussi beaucoup d’indications de lieux tel que les hôpitaux « San Geronimo » ou « San Carlos », les « Rues San-Augustin et de Léon