Commentaire spleen baudelaire (quand le ciel bas et lourd)
Dans ses poèmes, Baudelaire fait souvent référence au mal être dans lequel il se trouve c'est-à-dire un état de « spleen », il décrit cet état de dépression avec de nombreuses images et métaphores violentes et angoissantes.
Ainsi dans le poème « spleen » (quatrième poème d’une série du même nom) issue de la section « Spleen et Idéal » des Fleurs du mal de 1857 Baudelaire décrit son malaise. Il semble être enfermé dans un endroit sombre et humide dans lequel il est victime d’hallucinations, et est spectateur d’une bataille entre l’espoir et l’angoisse ponctué par la victoire de cette dernière.
Comment le spleen est il décrit par Baudelaire et comment monte-il en puissance tout au long du poème pour finalement triompher dans l’esprit du poète ?
Le climat est pesant cela est du en grande partie à la présence d’images noires et lugubres symbolisant la mort, celle-ci sont de plus en plus sombres au fil des vers. Ainsi la crise de démence du poète monte en puissance. Enfin, Baudelaire rend les armes, s’avoue vaincu. L’angoisse peut donc triompher.
Le champ lexical de l’enfermement, la tristesse, les images macabres et les figure de style funèbre traversent tout le poème ; ainsi Baudelaire dépeint un climat inquiétant et pesant qui montre bien son état de spleen.
Ces conditions sont tout de suite présentes de sorte que dans le premier vers, le ciel « pèse come un couvercle » le poète ressent donc une sensation d’enfermement aussi présente dans « cachot » vers 5 et « barreaux » vers 10 il y a donc une métaphore filé de l’enfermement. Cet enfermement conduit au malheur, à la tristesse du poète qu’il décrit en utilisant le champ lexical de la tristesse avec « ennuis » vers 2, « triste » vers 4, « geindre » vers 16, « pleure » vers 18. La nature contribue également à cette tristesse, en effet tous les éléments qui s’y rapportent sont négatifs. Seul la chauve-souris symbolise