Emile Zola,
La bataille des gras et des maigres.
Chef de file du naturalisme, le romancier Emile Zola regroupe un grand nombre de ses romans dans la fresque « Les rougon macquart » (dont le sous titre est « histoire naturelle et sociale d’une famille sous le seconde empire. ») romans publiés entre 1871 et 1893.
« Le ventre de Paris » est le 3eme roman de la série, publié, en 1873. L’essentiel de l’action se déroule aux halles centrales de Paris, quartier alimentaire très connu dans Paris.
Ce bâtiment à structure métallique, construit par Victor Baltard entre 1854 et 1880 fut la plus grande innovation architecturale du second empire. A cette époque les halles étaient en construction tout comme la capitale elle-même.

Zola en fait dans son roman une sorte de monstre. L’ambition de l’auteur est de montrer le quartier des halles. L’une des utilités de ce roman sert à fournir au lecteur l’explication du fonctionnement du monde. Le Ventre de Paris, métaphore faisant référence aux halles centrales de Paris par son abondance de nourriture, dépeint la lutte des Gras et des Maigres, allégorie entre les différentes classes sociales les nantis et les pauvres, symbolisée en premier lieu par le conflit qui s’installe entre Florent et sa famille.
L’extrait tiré du chapitre IV relate une conversation entre Claude et Florent. Il s’agit de Claude Lantier, fils de Gervaise, et peintre. Il est aussi le héros du roman intitulé l’œuvre. Florent est le demi-frère de Quenu arrêté par erreur à la suite du coup d’états du 2 décembre 1851. Il s’est évadé du bagne. Le personnage principal Florent, est pauvre, alors que son frère Quenu est le patron d’une charcuterie. Zola lie le destin de Florent à de nombreux évènements dramatiques.
Dans cette conversation Claude expose à son ami la théorie de la société, basée sur l’allégorie de la bataille entre les riches, dits Les Gras, et les pauvres, dits les Maigres.
De quelle manière Emile Zola fait-il paraître à travers ses