Commentaire victor hugo - océans
A – Les valeurs de la jeunesse
Victor Hugo aime la jeunesse. Il veut protéger cette jeunesse innocente. Cela se ressent par une telle motivation à leur faire prendre conscience de leur liberté. On peut le remarquer grâce à une gradation qu'il utilise, pour parler des jeunes ; vers 5-6 : « Soyez jeunes, gais, vifs, amoureux, soyez fous ! O doux amis, vivez, aimez ! Défiez-vous. » et au vers 9 : « Des cheveux en forêt, noirs, profonds, abondants ». Grâce à ces procédés, on se rend compte des qualités de la jeunesse. Quand il les utilise, il manie également des asyndètes, ce qui permet de saisir l'attention de l'interlocuteur. Il veut leur montrer que la jeunesse doit être vécue pleinement car ce n'est pas quand ils seront vieux qu'ils pourront profiter de leur indépendance, car ils ne seront plus assez « vivants ». Il les flatte afin de les attirer et cela peut être aussi considéré comme une marque de respect ; vers 1 : « Jeunes gens ! Elus ! Fleurs du monde vivant », il emploie une personnification. De plus, au vers 10, à chaque nom qu'il utilise pour décrire le physique des jeunes, il ajoute à chacun d'eux un adjectif mélioratif : « Le teint frais, le pied sûr, l’œil clair, toutes vos dents ». Il fait comprendre clairement qu'il est de leur côté et les idéalise.
B – Le jeune doit être épicurien
Victor Hugo cherche à leur transmettre une certaine liberté, et une certaine désinvolture en même temps ; vers 6 « O doux amis, vivez, aimez ! Défiez-vous. ». Il ordonne aux jeunes, à l'aide de l'impératif, de ne pas écouter les vieux, pour être différents d'eux ; vers 3 : « N'écoutez pas les gens qui disent soyez sages » et vers 5 : « Soyez jeunes, gais, vifs, amoureux, soyez fous ! ». Pour l'auteur, c'est une nécessité, un devoir, de ne pas devenir comme eux. Mais c'est un autre côté de l'impératif, que celui utilisé par les vieux. Pour lui, « sagesse » ne rime pas avec « jeunesse », car dans le vers 4, il explique, à l'aide