Commentaire affaire Baby Loup

3814 mots 16 pages
Affaire Baby Loup Arrêt Cass., Ass. plén., 25 juin 2014 : extrait du communiqué de la Cour de cassation Sur les cinq moyens réunis, pris en leurs diverses branches : Attendu, selon l’arrêt attaqué (Paris, 27 novembre 2013), rendu sur renvoi après cassation (Soc., 19 mars 2013, n° 11 28.645, Bull. 2013, V, n° 75) que, suivant contrat à durée indéterminée du 1er janvier 1997, lequel faisait suite à un emploi solidarité du 6 décembre 1991 au 6 juin 1992 et à un contrat de qualification du 1er décembre …afficher plus de contenu…

1132 1, du code du travail, ensemble les articles 9 et 14 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales ;15°/ que la clause du règlement intérieur de 1990 selon laquelle « le personnel doit respecter et garder la neutralité d’opinion politique et confessionnelle au regard du public accueilli tel que mentionné dans les statuts » est entachée du même vice de généralité et contraire aux textes précités que la cour d’appel a derechef violés ;16°/ qu’en estimant, sous couvert d’interprétation, que la disposition précitée de l’article II A) du règlement intérieur de l’association Baby Loup est d’application limitée « aux activités d’éveil et d’accompagnement des enfants à l’intérieur et à l’extérieur des locaux professionnels » et « exclut les activités sans contact avec les enfants, notamment celles destinées à l’insertion sociale et professionnelle des femmes du quartier qui se déroulent hors la présence des enfants confiés à la crèche », la cour …afficher plus de contenu…

1232 1 du code du travail ;20°/ que, lorsque sont invoqués plusieurs griefs de licenciement dont l’un d’eux est susceptible d’entraîner la nullité de ce licenciement, le juge est tenu d’examiner ce grief au préalable, et de prononcer la nullité du licenciement, sans pouvoir s’en dispenser au prétexte que les autres griefs invoqués seraient à eux seuls constitutifs de faute grave ; qu’en s’abstenant de rechercher, comme elle y était expressément invitée, si le refus de la salariée d’ôter son voile islamique pouvait, s’agissant de l’exercice d’une liberté et de l’expression de convictions personnelles licites, être sanctionné disciplinairement et caractériser une faute et donc de s’interroger sur la nullité du licenciement, la cour d’appel a méconnu l’étendue de son office et violé les articles 4 du code civil,

en relation

  • Corrigé dcg 2014
    2898 mots | 12 pages
  • TD 2 Cas Delande
    5837 mots | 24 pages
  • Cas caroates droit des obligations
    1624 mots | 7 pages
  • DOSSIER VAE BARBIER V2
    3191 mots | 13 pages
  • Cour de cassation chambre commerciale 15 février 18 février 2008
    5289 mots | 22 pages
  • Agence judiciaire du royaume
    2695 mots | 11 pages
  • Commentaire d'arrêt civ. 2e, 26 janvier 2022, n°18-10
    1780 mots | 8 pages
  • Commentaire d'arrêt : soc. 19 avril 2023, n° 2123,
    1810 mots | 8 pages
  • Commentaire d'arrêt CE 8 juillet 17 juillet
    1270 mots | 6 pages
  • Commentaire de l’arrêt de la chambre de garde de garde, 26 novembre 2020, n
    1458 mots | 6 pages
  • Cour de cassation chambre sociale 23 janvier 1817
    2598 mots | 11 pages
  • Commentaire d'arrêt cass 26 novembre 2020
    2364 mots | 10 pages
  • Commentaire d’arrêt : cass. 18 janvier 2011, n° 09-14.
    1849 mots | 8 pages
  • Commentaire d’arrêt : Cass. 2e civ., 5 septembre 18-
    1447 mots | 6 pages
  • Droit
    254 mots | 2 pages