Commentaire chapitre 7 thérèse raquin
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En quoi cet extrait (chapitre 7) révèle-t-il la personnalité de Thérèse ? Au XIXème siècle, les auteurs naturalistes se proposent de montrer le réel avec une grande précision en soulignant l’aspect physiologique des personnages. L’extrait du chapitre treize de Thérèse Raquin écrit par Émile Zola en 1867, nous mène à nous demander en quoi ce passage donne-t-il une vision naturaliste de la morgue. En premier lieu, dès le début, le point de vue interne au meurtrier est mis en évidence en s’appuyant, entre autres, de l’usage de la troisième personne du singulier: « les répugnances lui soulevaient le corps, les frissons qui le secouaient parfois ». Ces exemples nous montrent aussi du dégoût senti par Laurent et les manifestations physiques provoquées. Ensuite, ce passage est décrit à travers l’usage d’adjectifs de couleur: «bleuis, verdâtre».
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L’extrait s’appuie également sur d’autres couleurs qui montrent le manque de propreté et l’ambiance sombre et désagréable frissoleuse perçu par Laurent: «face pâle, dalles grises, tâches vertes et jaunes, blanches et rouges». Ainsi, ce dernier adjectif nous reflète de la violence, le rouge évoquant le sang. En somme, nous pourrions dire que cet extrait montre les sensations produites par la morgue, reçues par Laurent et ensuite transmisses au lecteur, ce qui est caractéristique du naturalisme et son côté de l’étude de la physiologie. D’abord on nous dit comment sa vraie personnalité était cachée aux membres de sa famille. Elle dévoile pour la première fois ses