Commentaire composé sur « toi qui de rome émerveillé, dans les antiquités de
- l’auteur s’adresse directement au lecteur : avec l’emploi de la deuxième personne du singulier dès le vers liminaire il le prend à parti et ce au début de chaque strophe avec soit des impératifs comme « Juge » v.5 ou « Regarde » v.9 ou encore avec l’indicatif futur « Tu jugeras » v. 12- Le poète en fait ainsi un témoin de choix qui non seulement ne peut être qu’admiratif de cette ville: notamment grâce au champ lexical de la vue « contemples » v. 1, « voyant » v. 5 ou encore « regarde » v.9 mais aussi qui sera seul juge de l’estimer à sa juste valeur.-l’éloge envers Rome : l’on remarque par le vocabulaire mélioratif employé : « émerveillé » v.1, « audacieux » v.3, « amples » v.5,« industrieux »v.7. Cet aspect admiratif est d’autant plus souligné par l’emploi de la diérèse au vers 3 pour accentuer le mot « audaci-eux » qui exprime tout l’enthousiasme du poète face à ce paysage et à cette …afficher plus de contenu…
8 et 13 qui montre à la fois la volonté de résister « encor servent » mais aussi l’aspect vain des actions « s’efforce encor ». L’utilisation du verbe « s’efforce » accentue cette pénible barrière à franchir, ce cap ardu.- écoulement du temps inéluctable: on peut le relever par deux procédés dans le sonnet, non seulement par l’évolution de la conjugaison des temps verbaux utilisés de l’imparfait de l’indicatif avec « menaçait » v. 2 au premier quatrain au passé composé de l’indicatif « a rongé » v.6 dans le deuxième quatrain, à l’indicatif présent v.11 « se rebâtit » dans le premier tercet et enfin au futur indicatif v.12 « jugeras » dans le dernier tercet ; mais aussi au vers 9 « de jour en jour » où il y a cette volonté de retrouver cette grandeur passée mais pour laquelle tout semble si difficile.- désir de renouvellement de mise en lumière : se retrouve vers 10 « Rome, fouillant son antique séjour ». La