Commentaire de texte : gaius, instituts, ii, 1 .2
Commentaire de texte : Gaius, Institutes, 1 .2-7 Quod principi placuit legis habet vigorem ou en français « ce qui plaît au prince à force de loi » par cette phrase Ulpien nous montre l’ampleur du pouvoir de l’empereur qu’il a acquéri. Sa capacité normative, qu’il s’est attribué, a créé une nouvelle du droit. Nous allons voir grâce au texte de Gaius, qu’elle s’est faite au dépens des sources existantes.
Gaius, un juriste professeur de droit au II ème siècle sous le règne …afficher plus de contenu…
Malgré la véritable lutte des classes qu’a connue Rome, les patriciens ont toujours eu la main mise sur l’exercice du droit. Les pontifes issus de famille patricienne, appliquaient le droit de façon arbitraire puisqu’il était oral alors ils pouvaient le manipuler à leur guise. Par conséquent, la plèbe a souhaité que le droit soit écrit pour ne plus qu’il soit manipulable et par extension cela a garantie le droit d’avoir recours à la justice comme par la rédaction du droit il deviendrait connaissable et accessible à tous. Pour cela la loi des 12 tables est entreprise. Les « lois » dont traite Gaius sont justement les lois des 12 tables constituent une source très importante du droit privé et public et elle fait intervenir le peuple …afficher plus de contenu…
Les sénateurs promulguent des
« Sénatus-consultes » sans la participation de la plèbe. Le « sénat » est une assemblée qui réunit l’ensemble des anciens magistrats à l’époque républicaine. A cette époque le sénat joue un rôle très important, il donne son auctoritas, c’est la force par laquelle on rend quelque chose valable. Par le biais de son auctoritas le sénat rend la loi valable. Par ailleurs le Sénat a aussi compétence dans la politique étrangère, ce qui montre qu’avec l’empire il étend ses compétences pour épouser la société. Quand Auguste prend le pouvoir le sénat est maintenu comme toutes les autres institutions. Le sénat perd son pouvoir politique mais continue d’exister. Puisqu’après la mort d’Auguste on