Texte :
GEORGE DANDIN. Ah ! Qu'une femme Demoiselle est une étrange affaire, et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au- dessus de leur condition, et s'allier, comme j'ai fait, à la maison d'un gentilhomme. La noblesse de soi est bonne : c'est une chose considérable assurément, mais elle est accompagnée de tant de mauvaises circonstances, qu'il est très bon de ne s'y point frotter. Je suis devenu là-dessus savant à mes dépens, et connais le style …afficher plus de contenu…

Dans un second temps, je démontrerais en quoi l'auteur a-t-il ajouté des éléments sérieux dans cette scène avec la situation embarrassante de George
Dandin et les sentiments douloureux qu'elle engendre chez lui.
Tout d'abord, cette scène d'exposition nous présente une action qui montre qu 'elle fait partie une comédie. En effet, le cadre spatio-temporel qui nous est posé est relatif à ce genre théâtral. Ainsi l'histoire se déroule dans le milieu paysan qui est très employé dans le comique. Nous le voyons car Molière fait référence à ce milieu à travers des noms communs comme « paysannerie » l.12 et « paysans » l.3. En outre, il y intègre …afficher plus de contenu…

Ce thème est par ailleurs très souvent utilisé en comédie. L'expression « s'allier […] à la maison d'un gentilhomme » l.4 nous montre que ce mariage est en réalité une mésalliance. En effet le verbe « s'allier» suivi du complément d'objet indirect «à la maison » signifie ici « entrer dans la famille par le mariage». Ensuite le nom commun « gentilhomme » signifie à cette époque « d'une race noble ». Donc George Dandin veut entrer par le mariage dans une famille noble alors qu'il est paysan. Ainsi il espère « s'élever au dessus de (sa) condition (sociale)»
l.3. La richesse citée précédemment est bien sûr à l'origine de ces fiançailles car elle