LLERENA Candice L1 div B COMMENTAIRE DE TEXTE 1Observations Note« C’est le plus grand serviteur que la France ait eu. » Cet éloge est destiné au cardinal de Richelieu, de la part de Louis XIII. Elle montre l’affection réelle qui lie le Roi à son Ministre. La France, au XVIIe siècle, vit une période de conflits. En effet, a lieu une réaction brutale sous le règne de Louis XIII et du Cardinal De Richelieu, contre l’affirmation du pouvoir monarchique, menée par nobles et les cours souveraines. …afficher plus de contenu…

Cardin Le Bret, né en 1558 et mort en 1655, seigneur de Flacourt, est un homme politique et juriste français des XVI et XVIIe siècles. Conseiller d’État, il est chargé de plusieurs commissions importantes, il est l’un des penseurs de l’absolutisme. Il a en particulier exprimé ses idées dans son ouvrage le plus célèbre De la Souveraineté du Royaume , paru en 1632, sous le règne de Louis XIII dont nous allons étudier un extrait. Cardin Le Bret n’a pas été que le théoricien du droit et de l’absolutisme que l’on connaît. Il a été aussi un propagandiste à la solde de Richelieu. De la Souveraineté du Royaume est un ouvrage complexe, tout à la fois œuvre de propagande, ouvrage de combat et traité juridique, apparemment sage et …afficher plus de contenu…

En effet, l’auteur, se contentant depuis le début d’une simple description et de définitions, montre par la suite, sa réelle vision des pouvoirs royaux, tirant de dieu.Avec la phrase « Quant à moi, j’estime qu’on ne doit attribuer le nom et la qualité d’une Souveraineté parfaite et accomplie, qu’à celles qui ne dépendent que de Dieu seul, et qui ne sont sujettes qu’à ses lois. » à la suite de son rapprochement entre Souveraineté et Royauté, il montre que la force et la légitimité royale provient de la puissance divine, placée au-dessus de tout. Cardin Le Bret, ici nous transmet l’idée que le roi n’a aucun compte à rendre aux hommes, et par conséquent, aux opposants de la monarchie. En effet, pour lui, cette opposition n’a pas lieu d’être car le roi tire son pouvoir de Dieu seul. Cette grande légitimité conférée au Roi par le biais de Dieu est d’autant plus confirmée