Commentaire du poème "viiième" de lamartine
Fanera tes couleurs comme une fleur passée
Sur ces lits de gazon ;
Et sa main flétrira sur tes charmantes lèvres
Ces rapides baisers, hélas ! dont tu me sèvres
Dans leur fraîche saison. Mais quand tes yeux, voilés d'un nuage de larmes,
De ces jours écoulés qui t'ont ravi tes charmes
Pleureront la rigueur ;
Quand dans ton souvenir, dans l'onde du rivage …afficher plus de contenu…
Ou plutôt puissions-nous passer sur cette terre,
Comme on voit en automne un couple solitaire
De cygnes amoureux
Partir, en s'embrassant, du nid qui les rassemble,
Et vers les doux climats qu'ils vont chercher ensemble
S'envoler deux à deux.
Alphonse de Lamartine. Commentaire : Alphonse de Lamartine est un écrivain, un poète d’inspiration lyrique et un homme politique du 19ème siècle. En 1820, il publie son premier recueil « Les Méditations poétiques » qui connut un grand succès avec son poème le plus célèbre, « Le lac ».
Contrairement à la poésie classique, l’écriture versifiée permet à l’auteur, …afficher plus de contenu…
Il y a le verbe « suivre » v.19 et l’apparition des mots « d’un autre amour » v.19. Le poète considère qu’après cet amour entre deux êtres vivants démarre une période d’amour entre deux êtres morts, il considère alors que le temps, même le maître temps ne pourra plus avoir d’emprise sur cet amour car il est éternel sans limite de temps.
« Qu’elle étende ma couche … dans le lit du tombeau » v22, 23 et 24. montre toujours la bienveillance de la mort, ce temps personnifié qui place le poète et sa femme aimée, l’un à côté de l’autre, main dans la main, dans le même tombeau. Un seul lieu pour eux deux et