Commentaire facultatif sur les laisses toulon
L’hubris de Roland est principalement marquée par son refus de sonner de son olifant, un de ses attributs qui le caractérise. Sonner de l’olifant permet de demander de l’aide à son roi Charlemagne, mais il ne le fait pas, en dépit des diverses demandes de son ami Olivier. Plus précisément, il lui demande à trois reprises, à l’instar de ces trois menaces répétitives envers les païens que nous avons détaillées précédemment. Du vers 1051 aux vers 1053 « Roland, mon compagnon, sonnez donc votre cor : Charles l’entendra et l’armée reviendra », aux vers 1059 au vers 1061 « Roland mon compagnon, l’olifant, sonnez-le donc ! Charles l’entendra, il fera retourner l’armée, le roi nous secourra avec tous ses barrons ». Pour finir, du vers 1070 au vers 1072 « Roland mon compagnon, sonnez votre olifant : Charles l’entendra, lui qui passe les cols. Je vous le jure, oui, les Francs reviendront ». En utilisant le …afficher plus de contenu…
En effet, le combat est inégal de par le nombre d’adversaires disproportionné, hyperbolique, grouillants sur les éléments naturel tels des parasites. Cette hyperbole permet d’accentuer également la petitesse de l’armée menée par Roland et son ami Olivier. Cependant, ces mêmes ennemis sont reconnus pour leur vigueur et leur détermination, faisant référence à des personnages mystiques et religieux. De plus, Roland est un héros chevaleresque notamment grâce à son statut de surhomme et à son épée, elle-même sainte. Il est également un modèle chevaleresque téméraire et fidèle à son combat pour la religion et pour son pays. Cependant, cette détermination lui fait commettre l’excès de trop, voulant trop affronter son Dieu. En refusant de sonner de l’olifant, il se condamne lui et les autres à une mort certaine. Ce refus est