Les laisses 85 et 86.
„Le valeur et l’honneur au-dessus de notre vie!” C’est la devise sur laquelle Roland et ses braves se guident dans leur vie. Olivier dit : „Compagnon Roland, sonnez de votre olifant. Charles l’entendra, … les Français reviendront.” Olivier pour la deuxième fois force à Roland de sonner d’olifant mais Roland lui repond invoquand la divinité: „ Ne plaise à Dieu … qu’homme vivant puisse jamais dire que j’aie sonné du cor pour des païens!”
C’est-à-dire que Roland fait ce que Dieu aime: le valeur de Roland sa bravoure, son courage et sa audace. Roland dit: „On ne fera jamais tel reproche à mes parents.” Duquel reproche s’agit-il dans cette laisse? Roland souligne le reproche d’être peureux, lâche ou le reproche le plus peior de tous ce d’être le traȋtre de son pays.
Les vers suivants mettent en relief le courage et la vaillance de Roland et des lutteurs braves. Roland dit: „Vous verrez l’acier de Durendal tout sanglant.”
Roland dit: „ Les Français sont braves, ils frapperont vaillamment. Les gens d’Espagne n’échapperont pas à la mort”. Son ardeur de lutter pour son pays est tant fort qu’il s’identifie avec tous son braves Français. Le courage de Roland et sa sûreté de ce que tous „les gens d’Espagne n’échapperont pas à la mort” fait le Chanson de Roland d’être un Chanson de Geste . Il faut que nous rappelions que le Chanson de Geste médiévale chante le valeur exceptionnelle des chevaliers, incarnation archétypale du héros, dans leur batailles contre les païens.
Roland est comme l’ambassadeur de Dieu, parce qu’il connaȋt tout ce que le plait à Dieu: le valeur, le sacrifice pour „la douce France”, et l’honneur qu’il doit le garder et l’augmenter. Quand Olivier dit: „j’ai vu les Sarrasins d’Espagne; les vallées et les monts en sont couverts, et les landes, et toutes les plaines.” Dans ceux vers Olivier est sage et soucieux, anxieux, inquieté parce qu’il prévoit une lutte féroce et inegale quand il dit: „grande est l’armée de la gent