COMMENTAIRE DU POEME « JE VIS, JE MEURS » DE LOUISE LABELe poème « Je vis, je meurs » est un sonnet qui a été écrit en 1555 par Louise Labé et publié dans le recueil « ELEGIES ET SONNETS ». Il développe le thème des souffrances et des tourments liés à l’amour. Louise Labé est une poétesse de la renaissance qui a été inspirée par Pétrarque, un poète Italien qui a valorisé le sonnet. Afin de démontrer en quoi ce poème exprime les tourments amoureux, nous verrons dans une première partie que l’amour …afficher plus de contenu…

Ce poème est lyrique car il traite les sentiments personnels de la poétesse, il crée l’empathie du lecteur envers la poétesse. De plus le premier vers débute par « je » ce qui préfigure le registre lyrique qui domine le poème. Nous retrouvons aussi la première personne dans chacun des 14 vers du sonnet. Ce sonnet est élégiaque car Louise Labé laisse paraitre un sentiment de mélancolie lié aux tourments qu’elle endure, et elle atteste les sensations extrêmes qu’elle ressent.Plus que l’amour, ce poème évoque la passion amoureuse et ses conséquences …afficher plus de contenu…

L’accumulation des sensations dans les deux premiers quatrains :« le froid / le chaud, le dur / le mou, le sec / le mouillé, que l'on décèle dans : « J'ai chaud extrême en endurant froidure. La vie m'est et trop molle et trop dure ; Je me noie, je sèche ». Ce qui nous montre que l’amour engage l'être tout entier. Mais dDans ce sonnet, les sensations sont d'abord physiques ; le corps est soumis aux éléments s'ajoutant aux perceptions des sens. Dans les deux premiers quatrains l’amour est exprimé sous forme de sensations puis dans les deux tercets les sentiments intérieurs sont évoqués (la joie, la souffrance, la douleur intérieure, la peine). Tout au long du sonnet, le sentiment amoureux s'exprime dans une durabilité qui oppose des antithèses (émotions libres, la douleur, puis la joie). Les antithèses (« Je vis, je meurs ... »)