Commentaire "une charogne" de charles baudelaire
Baudelaire renverse l’idéalisation attribué à la femme en la rattachant à une charogne, charogne d’ailleurs personnifiée à travers une comparaison avec la femme à la deuxième strophe : « les jambes » et « comme une femme » (v.5), « son ventre » (v.8). La conjonction de coordination « et » (« brûlante et suante des poisons » (v.6)) relie le plaisir à la pourriture, de plus, le soleil chauffant cette pourriture à pour effet d’accélérer la décomposition de celle-ci et donc de rendre la terre plus fertile, un peu comme une sorte de rapports sexuel avec la Nature. La gradation dans la décomposition que mets en place Baudelaire fait passer la charogne à un simple tas d’os restant cependant désirable pour la chienne, cette image d’horreur représente bien l’attrait du morbide chez …afficher plus de contenu…
L’utilisation de l’impératif à la 2ème personne du pluriel, « Rappelez-vous » (v.1) contribue à l’interpellation de quelqu’un en remémorant un souvenirs commun passé « nous vîmes » v.1). Il y décrit la femme en la valorisant et en l’idéalisant, il surenchéri avec des apostrophes et des métaphores galantes « mon âme » (v .1), « étoile de mes yeux » (v.39), « soleil de ma nature » (v.40), « mon ange et ma passion » (v.40), « ô ma beauté » (v.45). Le sentiment amoureux est accentué par les points d’exclamation des 3 dernières strophes. Baudelaire a aussi regardé au-delà du corps, l’âme de cette femme qu’il à aimer, en sous-entendant qu’il l’aimer d’abord avant tout pour son esprit, son âme. Sa déclaration devient de plus en plus franche au fur et à mesure des quatrains avec la démonstration à la femme que celle-ci finira par mourir un jour, ce qui donne un côté éternel à la déclaration « j’ai gardé la