Introduction : Gustave Flaubert est un grand écrivain du XIXème siècle, celui du romantisme et du réalisme. Il écrit Madame Bovary en 1851. Cette œuvre est un roman réaliste, relatant le désespoir et l’ennuie d’une femme prénommée Emma, qui rêvait à l’amour depuis son enfance. Mariée à un homme inintéressant (Charles Bovary), sa recherche du bonheur et de la passion ne fut pas comblée. Ce désespoir l’entraîna à tromper son mari à plusieurs reprises, avec des amants différents. Ces liaisons furent toutes aussi passionnantes les une que les autres. Une menace de saisie menaça ensuite Charles et Emma. La pauvre femme qui n’en revenait pas, en est tombée gravement malade, et, épuisée de souffrir, décida de mettre fin à ses jours, laissant son mari complètement anéanti. Il s’agit d’un roman ou l’auteur évoque la rencontre d’Emma, et d’un vieillard assez particulier. Ce passage se situe dans la dernière grande partie du roman. En quoi ce pauvre homme décrit est-il important par rapport au destin d’Emma ?? Nous chercherons tout d’abord à décrire de manière réaliste ce pauvre homme, pour ensuite en faire un portrait inhumain, et finalement comprendre en quoi est-il si important par rapport au destin d’Emma.

Partie 1 : Portrait réaliste du vieillard.
Dans cet extrait, le pauvre homme est décrit de manière très péjorative. Les diverses descriptions font de lui un personnage très laid, inspirant du dégout. Il s’agit d’un vieillard aveugle et mendiant, qui n’a visiblement que très peu de moyens. Sa tenue vestimentaire ne le met pas en valeur : « un amas de guenilles lui recouvrait les épaules, et un vieux castor défoncé, s’arrondissant en cuvette, lui cachait la figure. » Nous voyons que sa manière de se vêtir est très négligée grâce à ces métaphores, qui accentuent d’avantage la critique du personnage. De plus, sa figure est cachée, cela rend le personnage encore plus inquiétant, et mystérieux. L’étrangeté de la mélodie qu’il chante est d’autant plus flagrante, «