Commissaire aux comtes
ET NOUVEAUX ENJEUX DE LA PROFESSION COMPTABLE
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Anis WAHABI
Expert Comptable
Les dernières années ont été marquées par une succession de scandales qui ont affecté les marchés financiers les plus importants de la planète et qui ont été à l’origine d’une crise de confiance généralisée.
Cette crise de confiance a été la conséquence directe de la révélation de graves délits au sein de certaines sociétés apparemment des plus prospères. La chute de sociétés comme Enron et WorldCom a remis en question le fonctionnement des systèmes financiers aux Etats-Unis. Cette crise s’est généralisée dans d’autres pays par la survenance de scandales de même nature.
Par conséquent, les systèmes de gouvernance des entreprises et de fiabilisation de l’information financières ont été remis en cause. Ceci a entraîné la disparition de l’un des cinq premiers groupes mondiaux d’audit, le réseau Andersen.
La crise de confiance qui a éclaté montre des constantes dans l’analyse des causes de chaque affaire : la passivité des membres du conseil d’administration et des actionnaires, une créativité comptable visant à dissimuler aux analystes financiers le montant des engagements du groupe, un optimisme exagéré de l’information financière délivrée aux marchés, résultant d’un phénomène de contagion due à l’euphorie boursière, des pressions exercées sur les commissaires aux comptes pour les pousser à fermer les yeux sur des pratiques douteuses etc.
Pour remédier à cette situation, les gouvernements ont réagit en engageant des processus législatifs pour renforcer leur structure juridique. Ceci a abouti à l’adoption des lois sur la sécurité financière telles que le Sarbanes-Oxley act aux Etats-Unis et la loi de sécurité financière en France.
Parallèlement à ces nouveautés législatives, les organismes normalisateurs en matière d’audit ont déclenché des programmes d’amélioration de leurs normes et réglementations. Nous citons notamment