Depuis la fin du XXe siècle, l’essor de l’internet et les pratiques des usagers dans les réseaux sociaux ont évolué en flèche, en même temps que les outils technologiques dans la télécommunication. Désormais, sur chaque continent, parfois même dans les régions les plus reculées, dans certains lieux publics ou encore dans les cybercafés, l’internet y est présent. Cette communication entre les divers utilisateurs du Web 2.0 contribue à la densification accentuée des réseaux sociaux. Des communautés virtuelles apparaissent, contribuant aux maintiens de lien social déjà existant ou la création de nouveaux liens sociaux centrés sur des intérêts communs ou des objectifs similaires.
Pour l’étude de ce phénomène, nous nous sommes basés sur le texte intitulé « Lien social et identités dans les réseaux sociaux numériques : le cas des diasporas africaines » écrit par deux auteurs : Myriam Montagut et Olga Mbiock. Toutes les deux chercheuses à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, leurs travaux s’articulent sur l’étude des changements d’ordres techniques et culturels propres au rapprochement technologique entre médias et TIC. L’objectif principal de ce texte est l’analyse de la construction des liens sociaux et des identités, au sein des diasporas africaines par le biais des réseaux sociaux numérique. C’est ainsi que les auteurs vont se poser de nombreuse interrogation autour de la sphère de la communication : « Si les nouveaux médias se démocratisent et prennent une place grandissante dans les échanges entre les membres des communautés, quelle peut être leur influence dans la structuration des identités et le maintien du lien social dans les diasporas africaines? » (Montagut, Mbiock, 2009, p.109).
La thèse principale de ces deux auteurs se présente en deux axes principaux: tout d’abord, les nouveaux médias influencent la structuration des identités et le maintien du lien social dans les diasporas africaines. Et, ensuite le manque affectif lié à