Compassion
0:38 Rires
0:43 Ils ont fait une étude très importante, il y a quelque temps, au Séminaire de Théologie de Princeton : comment se fait-il, alors que nous avons tous tellement d’occasions d’aider, que parfois nous le faisons et parfois non. On a dit à un groupe d’étudiants en théologie du Séminaire de Princeton qu’ils allaient faire un sermon, comme exercice pratique et on leur a donné à chacun un thème pour leur sermon. La moitié des étudiants a eu comme sujet la parabole du Bon Samaritain l’homme qui s’est arrêté pour aider l’étranger dans le besoin sur le bord de la route. L’autre moitié a eu des sujets choisis au hasard dans la Bible. Ensuite, l’un après l’autre, on leur a dit de se rendre dans un autre bâtiment pour faire leur sermon. En allant d’un bâtiment à l’autre, chacun d’eux est passé près d’un homme plié en deux, qui gémissait et avait visiblement besoin d’aide. Question : « Se sont-ils arrêtés pour l’aider ? »
1:37 Question plus intéressante : Le fait qu’ils étaient en train de réfléchir à la parabole du Bon Samaritain a-t-il eu un effet quelconque ? Réponse : Non, pas du tout. Au bout du compte, ce qui a décidé qu’ils s’arrêtent ou non pour aider un étranger qui avait besoin d’aide, c’était dans quelle mesure ils se sentaient pressés – s’ils se sentaient en retard - ou s’ils étaient plongés dans leurs réflexions sur ce qu’ils allaient raconter. Et c’est ça, je pense, ce qui est vraiment fâcheux dans notre vie : que nous ne saisissons pas toutes les occasions d’aider parce