Comprendre la crise greque
L’Europe, chapeautée par la France et l’Allemagne, s’est donc attelée à sauver ce pays quelque soit le prix pour maintenir l’édifice. L’Union Européenne ne contient pas uniquement un seul maillon faible, en l’occurrence la Grèce, mais aussi d’autres à savoir le Portugal, l’Espagne, l’Irlande et prochainement l’Italie. Ces pays vont empirer la situation car le niveau de leur dette publique est devenu insoutenable. A peine, il a fallu déployer une batterie de mesures et multiplier les rencontres pour arriver à un accord entre les bailleurs de fonds et la Grèce. Mais en contrepartie, la Grèce est appelée a serrer la ceinture de ses citoyens en leur apprenant à jeuner et à éviter des dépenses considérées auparavant comme ostentatoires. Dès lors, que se passera-t-il si les autres pays tomberont tous, en un seul coup, en état de défaut de paiement ? Une hypothèse à laquelle les dirigeants et les fanatiques de l’union n’osent même pas penser.
Pour comprendre comment cette crise s’est elle arrivée on vous propose le plan suivant. Dans un premier temps on va décrire la chronologie de cette tragédie, puis nous passerons aux causes qui l’ont entrainé. On débouche ensuite sur les conséquences des causes citées. Enfin, d’autres pays sont menacés de subir le même traitement que la Grèce s’ils n’arrivent pas à pronostiquer les scénarios de sortie.
I- La Chronologie :
1. Octobre 2009 : le gouvernement du parti socialiste présidé par Georges Papandréou accède au pouvoir dans le pays ; Révision du taux de déficit public qui passe alors à 12.7%, soit le double de ce qu’est prévu.
2. Les agences de notation réagissent vite en abaissant la note de la Grèce.