Compte-rendu de lecture, georges poet, la conscience critique

6899 mots 28 pages
()UniversitéPaulValéry– MontpellierIII
DépartementdeLettresmodernes
Compterendudelecture :
GeorgesPoulet,Laconsciencecritique
Séminairedelittératurefrançaise1– W311LTM8– M.Roudaut
Annéeuniversitaire2014 2015
CarolineTrouvé Master2recherche
N°étudiante :21407069 LittératurefrançaiseetcomparéeSommaire
Introduction ....................................................................................................... 1
Première partie ..................................................................................................
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Roland Barthes .................................................................................................................16
Deuxième partie...............................................................................................17
Phénoménoligie de la conscience critique ...................................................................17
Conscience de soi et conscience d’autrui.....................................................................18
Conclusion ........................................................................................................191
Introduction
Critique littéraire belge et membre de l’école de Genève, − laquelle se caractérise par une attention particulière portée à la conscience de l’auteur, Georges
Poulet publie La conscience critique en
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186.
15
Ibid., p. 193.12 étonnement, mais un étonnement heureux car marqué par le ravissement éprouvé par le sujet en se sentant exister. C’est ainsi que la « conscience d’émerveillement » caractérise toute entière la critique de Bachelard. Il s’agit d’une conscience rêveuse, mais active et dynamique, qui grâce à la « force projetante de l’imagination »
16
, laisse le sujet libre de faire le monde à sa manière, de façonner les objets de l’extérieur, dociles et malléables, selon sa volonté. S’étant peu à peu éloigné des théories psychanalytiques, trop « objectivantes », pour se rapprocher de celles des phénoménologues, Bachelard, dans sa recherche de la subjectivité, du principe premier, se place donc du point de

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